Plus spécifiquement, le numérique dans les établissements médico-sociaux : on en a rêvé, on en a parlé .. mais Anne, ma sœur Anne ne voyait toujours rien venir !
J'ai assisté hier à la journée de présentation du Tour de France du numérique en santé à Lyon.
L'enthousiasme de Dominique Pon est communicatif.
Clairement, on a envie d'y croire.
Imaginer que les personnes vont pourvoir passer d'un dispositif à un autre sans s'inquiéter du nécessaire partage sécurisé des informations nécessaires à leur prise en charge :
L'effet Whaouh à donf !
Même si en tant que consultante RGPD, principalement dans les établissements médico-sociaux, je mesure le chemin à parcourir.
La difficulté est que l'outil numérique est nécessaire pour décloisonner les parcours de vie, mais on se heurte avant tout au décloisonnement des structures elles-mêmes et à l'organisation de la gouvernance du SI dans les associations.
Les structures isolément n'auront pas l'agilité nécessaire pour cette transformation numérique et il est clair que l'organisation de la gouvernance des SI doit être pilotée par le Siège Social qui va devoir passer, dans bien des cas de l'utilisation d'outils informatiques épars à la définition du Système d'Information.
Le message d'hier était clair : ceux qui s'inscriront dans le schéma de partage des infos et pourront être DMP compatibles, utiliser une messagerie sécurisée en santé, et collaborer afin d'assurer le transfert des infos au sein d'un parcours de vie auront un avenir, les autres non !
Et l'attribution des fonds va tenir compte de la maturité du SI des structures.
Les évaluations externes en 2021 tiendront compte du RGPD et on peut donc penser que le médico-social ne sera bientôt plus le parent pauvre du sanitaire en matière de sécurisation des données. Enfin : pour certains d'entre eux ...
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